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 Marché des changes: Un dinar trop faible arrange-t-il vraiment l’Algérie ?

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credo
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credo


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Marché des changes: Un dinar trop faible arrange-t-il vraiment l’Algérie ? Empty
MessageSujet: Marché des changes: Un dinar trop faible arrange-t-il vraiment l’Algérie ?   Marché des changes: Un dinar trop faible arrange-t-il vraiment l’Algérie ? Icon_minitimeLun 21 Juin - 16:43


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Nordine Grim (économiste et journaliste et auteur de trois ouvrages de référence sur l'économie algérienne) nous livre dans cet article son opinion-plaidoyer pour l'instauration d'un véritable marché de change en Algérie.

Marché des changes: Un dinar trop faible arrange-til vraiment l’Algérie ?

Vingt années après la promulgation de la loi sur la monnaie et le crédit, l’Algérie ne dispose toujours pas de d’un marché des changes à la construction duquel la Banque d’Algérie devait s’atteler. Le marché interbancaire des changes qui en fait actuellement figure n’est en réalité qu’un espace artificiel, totalement assujetti aux administrations financières du pays qui décident directement ou indirectement des cotations périodiques du dinar par rapport aux autres devises.

De ce fait, la valeur du dinar ne reflète pas la réalité de l’économie algérienne, mais celle, très artificielle, que lui imprègne au gré des séances de cotation, les conclaves d’opérateurs de change. Les taux de change qui en résultent sont, en conséquence, très éloignés des réalités économiques et financières du pays avec lesquelles, à l’évidence, ils n’embrayent pas du tout. La logique voudrait, en effet, que la valeur d’une monnaie traduise, aussi fidèlement que possible, l’état des lieux économique et financier d’un pays, la logique étant que mieux le pays se porte, mieux devrait se porter, logiquement, sa monnaie. Fidèle reflet de la santé économique d’un pays, la dépréciation d’une monnaie, notamment lorsqu’elle est, comme chez nous continue, est perçue par les hommes d’affaires comme un signe évident de malaise économique chronique. Le constat qu’on est, malheureusement, forcé d’établir au regard de la réalité des faits est qu’en Algérie ce lien de causalité quasi universel ne constitue nullement une préoccupation pour nos autorités monétaires, qui ont conduit la valeur du dinar au paradoxe suivant : mieux se porte l’économie algérienne et plus sa monnaie dégringole. C’est, en tout cas, ce que permet d’affirmer un examen rétrospectif des taux de change pratiqués au cours de ces vingt dernières années, mettant clairement en évidence que le dinar était mieux coté durant la pénible décennie 1990 (surendettement, absence de réserves de change, insécurité, dévaluation de 40% exigée en 1993 par le FMI etc.), qu’au cours de ces dix dernières années d’embellie financière. A titre d’exemple, le dollar, qui valait à peine 60 DA en 1997, vaut aujourd’hui 78 DA en moyenne, alors que le pays a soldé pratiquement toute sa dette extérieure et dispose,de surcroît, d’une réserve de change estimée à près de 150 milliards de dollars. Une amélioration aussi significative des indicateurs macro-économiques aurait dû, au minimum, empêcher le dinar de glisser, ce qu’à l’évidence, le marché inter bancaire du change, mû par d’autres considérations que les lois du marché, n’a pas du tout pris en compte. Pour quelles raisons, la Banque d’Algérie tient-elle à maintenir le dinar en situation de faiblesse, autrement dit, à le sous-coter par rapport aux devises et, notamment, les plus fortes d’entre elles, l’euro et le dollar ? La principale raison que l’institution monétaire algérienne semble appliquer comme un dogme a trait à la politique monétaire imposée par le Fonds monétaire international à la faveur des ajustements structurels de 1995, recommandant entre autres à l’Algérie un dinar faible pour inciter les sociétés étrangères à investir en Algérie, stimuler les exportations hors hydrocarbures et doper le budget de l’Etat par simple conversion en dinars des recettes de la fiscalité pétrolière. Le maintien du dinar à un niveau bas s’explique en outre par l’importance de la dette intérieure (environ 1000 milliards de dinars), qu’un regain de valeur risquerait d’alourdir. Il s’explique également, par la crainte pas du tout fondée mais sciemment entretenue, qu’un dinar fort exacerbe nécessairement les importations et pénalise les exportations. Une affirmation largement contredite par la persistance de la faiblesse de nos exportations (moins d’un milliard de dollars par an) en dépit d’un dinar maintenu depuis plus d’une décennie à des niveaux exagérément bas. D’où son maintien d’autorité à un niveau exagérément bas en total déphasage par rapport aux nouvelles donnes de l’économie algérienne, autrement plus positives que celles des années de crise. Un constat que partage du reste le FMI qui, du reste, n’est pas du tout responsable de la politique de change excessivement prudente dans laquelle s’est fourvoyée la Banque centrale algérienne depuis plus d’une décennie.

COTATION DU DINAR... UN ACTE ADMINISTRATIF

L’absence de marché du change, l’interventionnisme de la Banque d’Algérie et les injonctions des autorités politiques (notamment depuis la révision de la loi sur la monnaie et le crédit) ont fait de la cotation du dinar, par rapport aux devises, un acte beaucoup plus administratif qu’économique. C’est cette ingérence de la sphère politique qui a, de l’avis de nombreux observateurs, perverti le marché interbancaire du change, au point qu’il n’est reconnu que par les opérateurs notamment publics, qui n’ont pas d’autre choix que de passer par cette voie officielle. Un important nombre de
demandeurs et offreurs de devises préfère, en effet, aujourd’hui encore s’adresser au marché parallèle de la devise qui brasserait, selon les estimations, entre 2 et 2,5 milliards d’euros par an. La Banque d’Algérie avait, on s’en souvient, en projet un certain nombre d’actions déterminantes pour la mise en place progressive d’un authentique marché des changes. Sans doute parce qu’elle
ne veut, pour diverses raisons, pas que ce marché prenne de l’ampleur, l’institution ne mettra en œuvre aucune des actions projetées, à commencer par, les guichets de change courants et à terme,
dont la réglementation avait pourtant été promulguée en 1998. Actuellement, tout semble être fait pour encourager les demandeurs de devises à s’adresser au marché parallèle (insuffisance des allocations voyage et soins à l’étranger restées au même niveau depuis plus d’une décennie, difficultés pour les entreprises à lever des crédits convertibles auprès de leurs banques, lenteur des transferts, etc.). C’est sans doute pour cela, qu’en dépit des coups de boutoir que leur portent
de temps à autre les services de sécurité, les réseaux de change informels ne sont jamais aussi bien portés qu'aujourd'hui, favorisés, apprend-on, par d’importantes fuites de capitaux en quête de placements à l'étranger. Il est aujourd’hui quasi certain que si les autorités en charge des questions monétaires persistent dans cette manière de gérer les parités du dinar, il est bien évident que notre monnaie n’a aucune chance de se redresser, quand bien même, l’économie du pays enregistrerait de meilleures performances. Pour que la valeur d’échange du dinar soit effectivement le reflet de la situation économique du pays, il faudrait que la Banque d’Algérie rompe avec la
logique bureaucratique dans laquelle a enfermé la cotation de notre monnaie et aille résolument vers la mise en place d’un authentique marché des changes. S’il venait à être constitué, ce marché
offrirait de nombreux avantages parmi lesquels on peut citer : la disparition du marché parallèle de la devise avec toutes les nuisances qui le caractérisent, la possibilité pour les entreprises de se financer directement sur ce marché, le raffermissement du dinar du fait d’une plus grande disponibilité des devises, un regain de pouvoir d’achat du fait de la baisse des prix des produits importés etc.). Les autorités politiques et monétaires algériennes ayant, tout récemment, déclaré leur ferme intention de maintenir le régime actuel de cotation, il y a, à l’évidence, très peu de chances de voir émerger à brève échéance l’authentique marché des change souhaité par les opérateurs
économiques. La convertibilité automatique du dinar n’est pas pour demain et la seule perspective que ces autorités laissent, pour l’instant, entrevoir est de stabiliser pour quelques années encore le taux de change effectif du dinar par rapport au dollar. Cet objectif, annoncé à une période où le dollar était au plus bas, ne sera évidemment pas facile à atteindre depuis que le billet vert a effectué une nette remontée par rapport à l’euro et à, pratiquement, toutes les autres devises.

Nordine Grim
In El Watan ÉCONOMIE du lundi 21 au dimanche 27 juin 2010
Supplément hebdomadaire n°249

PS: Sous le titre "La Banque d'Algérie ne veut d'un authentique marché des changes" N. Grim a déjà publié, le 24/08/2007, un article similaire sur ce blog grimnews
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souma22




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Date d'inscription : 18/10/2011

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MessageSujet: Re: Marché des changes: Un dinar trop faible arrange-t-il vraiment l’Algérie ?   Marché des changes: Un dinar trop faible arrange-t-il vraiment l’Algérie ? Icon_minitimeMar 18 Oct - 14:29

loi de finance 2009 sur le crédoc
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